Selon différents sondages, parus récemment dans les médias, près de 8 Français sur 10 seraient adeptes des bonnes résolutions de début d’année. Comme moi, vous avez peut-être utilisé, pour dresser votre liste, l’architecture classique qui consiste à lister les choses qu’on va arrêter de faire, celles qu’on va continuer à faire et celles qu’on va commencer à faire.

Avez-vous pris en compte le temps lors de la rédaction de votre liste des bonnes résolutions de début d’année ?

Nous jouissons toutes et tous d’une richesse équitable par convention : le temps. En effet, nous avons à notre usage 24 heures au quotidien et nous pouvons nous en servir plus ou moins librement. Certes, ce que nous désirons en faire ne dépend pas toujours de nous. Pour certains, le temps obligé est plus long et/ou imposé que pour d’autres. Cependant, nous disposons également d’un temps libre, laissé à notre discrétion.

La frontière entre le travail et le temps des loisirs est toutefois de plus en plus floue. Le travail a tendance à chevaucher sur le temps libre soit par choix, réflexe ou quasi-obligation. De plus, le besoin de récupération empiète sur le temps libre, car nous sommes fatigués d’avoir travaillé !

S’ajoute à ces deux premiers temps, ce que l’on pourrait appeler le temps contraint. Il peut représenter un gros volume horaire. Il s’agit du temps dédié au bon fonctionnement de la cellule familiale (courses, préparation des repas, devoirs avec les enfants, assistance aux aînés, etc.), aux déplacements, aux formalités administratives, etc.

Mis bout à bout, ces différents temps remplissent, à n’en pas douter, ces précieuses 24 heures durant lesquelles nous aurons beaucoup fait !

Résolution n°1 pour 2022 : passer sa « to-do list » au tamis

Il est important d’être moins dans le « faire » et davantage dans « l’être » pour (re)trouver un meilleur équilibre. Ne rien faire n’est pas de l’oisiveté. C’est un temps d’introspection, propice à la rêverie, la créativité, la méditation, le développement personnel, la spiritualité sous toutes ses formes, etc.

C’est pourquoi, je vous recommande de commencer à passer au crible votre to-do list pour trier vos tâches selon la « Méthode Must – Should – Could – Won’t » je dois – devrais – pourrais – ne ferai pas :

• Must :  doit être fait, c’est incontournable, vital, non négociable. Je dois le garder sur ma liste. Attention, ces items prioritaires doivent être en nombre limité ;
• Should : devrait être fait dans la mesure du possible, car c’est essentiel mais moins urgent ;
• Could : « pour mon confort », cela m’apporte un petit plus. Des items à conserver, parce qu’ils procurent du plaisir, du bien-être.

Tout le reste est à considérer comme des Won’t : à retirer de la liste et à oublier. Lorsque vous les aurez rayés de la liste, cela vous apportera déjà du soulagement.

Trop d’items sur votre liste de choses à faire au quotidien affecte votre bien-être, votre santé. C’est pourquoi, je vous invite à identifier également les choses que vous pouvez déléguer. N’hésitez pas à vous faire aider. En conséquence, votre to-do list s’en trouvera allégée, car les items vous revenant seront moins nombreux.

Quoique vous gardiez, demandez-vous quels états émotionnels positifs ces activités génèreront. Il y a du positif dans toute chose, cela dépend de l’angle où l’on se place ;-).

Enfin, je vous recommande de commencer votre journée par faire ce qui vous plaît le moins. En procédant ainsi, vous n’y penserez plus, cela vous libèrera l’esprit et vous fera du bien. Rayé rapidement de votre liste, cela vous procurera davantage de satisfaction, de sérénité et de fierté au quotidien.

Pour l’organisation, je n’ai pas de lien commercial avec cette entreprise aidez-vous d’un planning

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