Journée mondiale de la maladie de Parkinson : ce sera le 11 avril

La Journée mondiale de la maladie de Parkinson a été créée en 1997 conjointement par l’OMS et l’Association Européenne de la maladie de Parkinson (EPDA). La date du 11 avril a été choisie en mémoire du Dr. James Parkinson, médecin anglais, né le 11/04/1755. Il fut le premier à décrire les symptômes de la maladie en 1817. Depuis 2005, une tulipe rouge a été choisie pour symboliser cet évènement international.

Mettre sous les projecteurs la maladie de Parkinson permet de faire parler de la maladie dans les médias et de rappeler qu’il s’agit de la deuxième maladie chronique neurodégénérative la plus fréquente, après Alzheimer. C’est aussi la deuxième cause de handicap moteur chez l’adulte, après l’AVC. A date, la maladie de Parkinson affecte plus de 275 000 personnes dans l’Hexagone. Par ailleurs, plus de 25 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année en France.

La Journée mondiale de la maladie de Parkinson a aussi pour objectif d’informer la population et de lever quelques idées reçues, dont celle liée à l’âge.

Qualifiée à l’origine, par le Dr Parkinson, de « paralysie agitante », ne se résume-t-elle pas, aujourd’hui, pour nombre d’entre nous, à une maladie qui « fait trembler les vieux » ?

Cette maladie provoque, en effet, la dégénérescence de petites zones du cerveau impliquées notamment dans le contrôle des mouvements volontaires. Elle peut donc engendrer des tremblements, typiquement au repos.

Pourtant, l’âge moyen du diagnostic est de 58 ans, un âge où la plupart des malades exercent encore une activité professionnelle ! De plus, il existe une forme dite « à début précoce ». Dans moins de 10 % des cas, elle peut également être diagnostiquée chez des adultes plus jeunes, voire exceptionnellement chez des adolescents et des enfants.

Dans ce contexte, je vous invite, comme moi, à changer de regard sur cette pathologie et, si vous en avez la possibilité, à participer aux nombreuses manifestations organisées sur le territoire.

Pour ma part, en tant que sophrologue, je me suis récemment spécialisée en « Sophrologie et maladie de Parkinson » auprès de la sophrologue et formatrice de l’association France Parkinson. En complément de la médecine conventionnelle, je propose une prise en charge sophrologique en lien avec toutes les étapes de cette maladie chronique, aussi bien à destination des malades que des aidants ou de leur entourage.

Pour des informations scientifiques et médicales sur la pathologie, je vous renvoie vers un site officiel.

Photo de Lala Azizli provenant de Unsplash+

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